Paul Smeltzer

À l’âge de 49 ans, j’ai réalisé un test fécal immunochimique (TFI) comme me l’avait indiqué mon omnipraticien dans le cadre de mon examen médical annuel. Même si j’étais en deçà de l’âge recommandé de 50 ans et que je ne présentais pas d’antécédents familiaux de cancer colorectal ou de symptômes, mon médecin a devancé ce test pour moi. Les résultats étant positifs, il m’a recommandé de procéder à une coloscopie. Cette intervention a révélé que mon côlon était couvert de polypes, dont un s’est avéré cancéreux. Quelques mois plus tard, au terme de nombreux tests, j’ai subi une colectomie complète.Environ une semaine après cette chirurgie, j’ai reçu d’excellentes nouvelles : mon chirurgien m’a annoncé que le cancer ne s’était pas propagé (stade 1) et que je n’aurais pas à subir d’autres traitements anticancéreux. Je ne savais à peu près rien du cancer colorectal. Comble de l’ironie, j’avais consommé du gruau au déjeuner presque tous les jours de ma vie et je n’avais jamais eu de problèmes digestifs. C’était vraiment le dernier endroit où je pensais un jour développer un problème.Je suis la preuve vivante que tout le monde devrait subir des examens médicaux de routine. Vous pensez peut-être qu’un être cher ou vous-même êtes à l’abri du cancer colorectal, mais vous avez malheureusement tort. Ce cancer touche des personnes de plus en plus jeunes. Pour le bien de tous, nous devons sensibiliser la population à cette maladie, qui vient au troisième rang des cancers les plus fréquemment diagnostiqués au Canada. J’ai eu beaucoup de chance; la maladie a été détectée tôt et je n’ai pas eu à recevoir de chimiothérapie ou de radiothérapie.

S’il est détecté tôt ou à un stade encore localisé, le cancer colorectal peut, dans 90 % des cas, être guéri! Assurez-vous de commencer les interventions de dépistage à l’âge recommandé par votre médecin ou en fonction de votre niveau de risque individuel. N’attendez pas qu’il soit trop tard!