La radiothérapie comme traitement du cancer colorectal

La radiothérapie est une option de traitement du cancer colorectal qui utilise des rayons X à haute énergie pour tuer les cellules tumorales. Les rayons pénètrent dans l’organisme et endommagent l’ADN (matériel génétique) à l’intérieur des cellules, ce qui limite leur capacité à se diviser et à se répliquer. Bien que les radiations affectent à la fois les cellules normales et les cellules tumorales, elles endommagent davantage les cellules cancéreuses qui se divisent plus rapidement.

QUAND LA RADIOTHÉRAPIE EST-ELLE UTILISÉE ?

La radiothérapie est principalement utilisée pour traiter les cancers du rectum de stade II, III et IV avant et après une chirurgie. Souvent, la radiothérapie est employée seule ou en association avec la chimiothérapie (chimioradiothérapie) afin de réduire la taille des grosses tumeurs avant l’intervention chirurgicale, ce qui facilite leur retrait complet.

Pour le traitement du cancer du côlon, la radiothérapie est limitée au traitement palliatif (non curatif) visant à soulager les symptômes associés à certains sites métastatiques tels que les métastases osseuses ou cérébrales.

QUAND LA RADIOTHÉRAPIE EST-ELLE UTILISÉE ?

RADIATION

La radiothérapie est principalement utilisée pour traiter les cancers du rectum de stade II, III et IV avant et après une chirurgie. Souvent, la radiothérapie est employée seule ou en association avec la chimiothérapie (chimioradiothérapie) afin de réduire la taille des grosses tumeurs avant l’intervention chirurgicale, ce qui facilite leur retrait complet.

Pour le traitement du cancer du côlon, la radiothérapie est limitée au traitement palliatif (non curatif) visant à soulager les symptômes associés à certains sites métastatiques tels que les métastases osseuses ou cérébrales.

AVANT LA CHIRURGIE

La radiothérapie administrée avant l’opération (radiothérapie néoadjuvante) permet de réduire la taille de la tumeur pour qu’elle soit plus facile à enlever et réduit le risque de récidive du cancer après l’opération. La radiothérapie peut être de courte durée (par exemple cinq jours) ou de longue durée (par exemple cinq traitements par semaine, pendant cinq ou six semaines), selon la taille de la tumeur.

APRÈS LA CHIRURGIE

La radiothérapie peut également être administrée après une intervention chirurgicale (radiothérapie adjuvante) afin de réduire les risques de réapparition du cancer (récidive). La durée de la radiothérapie peut varier de cinq à six semaines.

RADIOTHÉRAPIE PALLIATIVE

Dans le cas d’un cancer colorectal avancé (stade IV), une radiothérapie peut être administrée pour aider à atténuer ou à contrôler les symptômes, tels que les douleurs osseuses.

TYPES DE RADIOTHÉRAPIE

TYPES DE RADIOTHÉRAPIE

Il s’agit du type de radiothérapie le plus courant. Un appareil situé à l’extérieur du corps envoie un faisceau de radiations vers les cellules cancéreuses et la zone environnante immédiate afin de détruire la tumeur primitive et toutes cellules cancéreuses se trouvant à proximité. Une équipe de spécialistes collabore afin de déterminer l’endroit exact vers lequel cibler la radiation, en contrôlant la taille et la forme du faisceau pour qu’il soit aussi précis que possible afin de minimiser les dommages causés aux cellules saines.

L’ensemble du processus peut prendre quelques heures, mais le traitement lui-même ne dure que quelques minutes. Ce type de radiothérapie est plus fréquemment utilisé pour le cancer du rectum que pour le cancer du côlon, car le rectum ne se déplace pas autant que le côlon, ce qui en fait un organe plus facile à cibler. Elle est utilisée dans le cas du cancer du côlon principalement pour soulager les symptômes associés à un cancer avancé. Elle peut également être utilisée pour cibler les tumeurs métastatiques qui compriment d’autres organes causant des douleurs.

Ce type de rayonnement consiste à implanter des sources radioactives à l’intérieur ou à proximité de la tumeur. Ce type de radiothérapie permet d’administrer une forte dose de radiation directement dans le cancer tout en limitant les dommages causés aux tissus et organes sains environnants. Cette méthode est parfois utilisée pour traiter les personnes atteintes d’un cancer du rectum, en particulier celles qui ne peuvent pas subir d’intervention chirurgicale. Des recherches supplémentaires sont nécessaires afin de déterminer comment utiliser la brachythérapie le plus efficacement possible.

Pour en savoir plus sur les autres radiothérapies, voir Le cancer colorectal et vous.

EFFETS SECONDAIRES POSSIBLES À COURT TERME DE LA RADIOTHÉRAPIE :

  • Fatigue
  • Perte d’appétit
  • Nausées
  • Irritations cutanées au niveau de la région traitée, allant de la rougeur à la formation d’ampoules avec desquamation de la peau.
  • Troubles sexuels chez les hommes et les femmes
  • Troubles de la vessie tels que des envies d’uriner plus fréquentes, parfois accompagnées d’une sensation de brûlure et d’inconfort
  • Problèmes de cicatrisation des plaies si la radiothérapie a été administrée avant une intervention chirurgicale.

Si vous ressentez des effets secondaires, assurez-vous d’en parler immédiatement à votre infirmière ou à votre médecin afin que des mesures puissent être prises pour les réduire et les soulager. La plupart des effets secondaires devraient disparaître graduellement après la fin du traitement. Si vous recevez à la fois une radiothérapie et une chimiothérapie, il est possible que vous ressentiez davantage d’effets secondaires.

LES EFFETS SECONDAIRES À LONG TERME POSSIBLES DE LA RADIOTHERAPIE :

Des changements à long terme dans le fonctionnement de votre intestin, tels que la diarrhée, le réveil pour aller à la selle, une diminution de la capacité à contrôler vos selles (moins d’avertissements pour se rendre aux toilettes à temps, ou des incontinences).

Dommages aux os du bassin, entraînant un risque plus élevé de fractures (assurez-vous de discuter avec votre équipe médicale de toute douleur ou raideur au niveau du bassin ou du dos).

Dommages aux spermatozoïdes et aux ovules, entraînant une éventuelle infertilité. La contraception doit toujours être utilisée pendant le traitement et environ un an après, au cas où il y aurait un risque de grossesse. Il peut être possible de conserver des spermatozoïdes ou des ovules avant le traitement afin de préserver la fertilité. Parlez-en à votre équipe médicale avant de commencer le traitement pour en savoir plus.

La boîte à outils de CCC sur la sexualité et la fertilité

Pour en savoir plus sur la préservation de la fertilité, consultez la boîte à outils de CCC sur la sexualité et la fertilité.