
L’histoire de Eric
En 2022, j’avais 41 ans. Je travaillais et j’élevais une jeune famille avec ma femme, Jasmine. Mon fils avait 8 ans et ma fille 5. Nous étions une famille heureuse, en bonne santé, et nous faisions des projets de voyage pour l’été, comme tout le monde. Au printemps, j’ai commencé à ressentir les symptômes d’un problème gastro-intestinal et j’ai décidé de payer pour une coloscopie virtuelle privée.
J’ai été stupéfait d’apprendre que j’avais un cancer du côlon de stade 3b, mais le système médical a agi rapidement et j’ai subi, avec succès, une chirurgie laparoscopique en juin 2022 pour retirer la tumeur. En décembre 2022, après quatre cycles de chimiothérapie adjuvante, j’ai passé un ‘scan’ de suivi. Je me souviens avoir porté un pull de Noël de mauvais goût lorsque ma femme et moi avons rencontré l’oncologue pour lui annoncer la bonne nouvelle : le scan ne démontrait aucun signe de cancer ! J’ai sonné la cloche et célébré la période des Fêtes en sachant que j’avais de bonnes chances de laisser le cancer derrière moi pour de bon.
En janvier 2023, j’ai repris une vie normale. Avec un nouveau résultat de scan positif en juin, j’étais rassurée quant à mes chances de rester en bonne santé. Nous avons passé l’été à camper et à aller à Disneyland. L’ombre de mon expérience du cancer planait au-dessus de moi, mais je me sentais optimiste, car je pensais de moins en moins au cancer.
Comme tous les survivants le savent, le cancer ne se bat pas de manière équitable. Alors que je pensais en avoir fini avec le cancer, une tomodensitométrie réalisée en décembre 2023 a révélé que j’avais progressé au stade 4, bien que je ne présentais aucun symptôme. J’avais une lésion de 1 cm au foie, ainsi que trois ganglions lymphatiques atteints dans la région. Dire que ma famille était dévastée serait un euphémisme.
Après une semaine d’incertitude, nous avons appris que je pouvais bénéficier d’une chirurgie curative. Il s’agit d’une intervention lourde qui consiste à retirer la moitié de mon foie, mais c’est le meilleur espoir de guérison. Après 77 jours d’attente, j’ai subi l’opération en février 2024. Quelques semaines plus tard, nous avons appris que les marges étaient « incertaines ». Un mois plus tard, une tomodensitométrie a révélé que malgré la guérison du foie, il y avait désormais un cancer dans mes ganglions lymphatiques rétropéritonéaux. J’ai dû reprendre la chimiothérapie pour une durée indéterminée. Ma famille et moi-même étions accablés et dévastés par les mauvaises nouvelles qui se succédaient. Il était difficile de comprendre où j’en étais par rapport à ce que j’avais vécu il y a quelques mois : je n’avais pas de maladie et je me sentais en bonne santé.
C’était une période très sombre, mais après avoir contacté d’autres survivants et des défenseurs des intérêts des patients, j’ai réalisé que j’avais encore de l’espoir. Je suis encore en vie et, pour le bien de ma famille, je dois mettre un pied devant l’autre et faire tout ce que je peux pour combattre cette maladie. On parvient aux meilleurs résultats lorsqu’on recherche les meilleurs traitements possibles, qu’on étudie les options et qu’on n’abandonne jamais l’espoir d’une survie à long terme. J’ai une bonne qualité de vie malgré le traitement, et comme beaucoup de patients au stade 4, j’apprends à vivre avec la maladie tout en luttant pour une santé à long terme.
L’histoire de survie de Barry Stein est une source d’inspiration pour moi chaque fois que je sens que je perds espoir. L’équipe chevronnée de Cancer colorectal Canada offre une plaidoirie inestimable en faveur de l’amélioration des traitements au Canada, ainsi que des services de soutien et des conseils aux patients et aux familles qui traversent des périodes très difficiles. N’hésitez pas à les contacter si vous ou un de vos proches êtes aux prises avec cette maladie.