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Les résultats rapportés par les patients de l’essai PROSPECT : traitement du cancer du rectum localement avancé

Une analyse récente de l’essai PROSPECT a examiné les tendances des résultats rapportés par les patients ayant reçu du FOLFOX néoadjuvant (fluorouracile, leucovorine, oxaliplatine) ou une chimioradiothérapie pelvienne avec fluorouracile (5-FU) pour un cancer du rectum localement avancé.

Les résultats rapportés par les patients : La description des symptômes par le patient, de sa satisfaction à l’égard des soins et de la façon dont le traitement affecte son bien-être physique, mental, émotionnel, spirituel et social (Institute national du cancer)

Le traitement néoadjuvant : un traitement administré comme première étape pour réduire la taille d’une tumeur avant l’administration du traitement principal, qui est généralement une intervention chirurgicale (Institute national du cancer)

Le Fluorouracile (5-FU) : l’un des agents chimiothérapeutiques les plus couramment utilisés pour traiter le cancer.

L’étude

L’essai PROSPECT comprenait 1 194 patients atteints d’un cancer du rectum localement avancé – un cancer du rectum impliquant des tumeurs qui ont envahi ou se trouvent près du fascia mésorectal, une couche de tissu conjonctif qui entoure le rectum. Les participants ont été répartis au hasard et ont reçu du FOLFOX néoadjuvant ou de la chimioradiothérapie + 5-FU afin de déterminer comment la chimiothérapie néoadjuvante (FOLFOX) seule se compare au traitement standard de la chimioradiothérapie.

Les résultats principaux

Les patients du groupe de chimiothérapie néoadjuvante (FOLFOX) ont démontré des taux significativement plus faibles de diarrhée et un meilleur fonctionnement intestinal global par rapport au groupe ayant reçu de la chimioradiothérapie. En effet, ces derniers ont éprouvé des taux plus faibles d’anxiété, de perte d’appétit, de constipation, de dépression, de dysphagie (difficulté à avaler), d’essoufflement, d’œdème (enflure), de fatigue, de mucosite (inflammation de l’intérieur de la bouche et de la muqueuse de tout le tube digestif), de nausées, de neuropathie et de vomissements.

À 1 an après la chirurgie, les patients ayant reçu la chimiothérapie FOLFOX seule ont signalé des taux significativement plus faibles de fatigue et de neuropathie et un meilleur fonctionnement sexuel par rapport aux patients ayant reçu une chimioradiothérapie.

La fonction vésicale et la qualité de vie liée à la santé n’ont montré aucune différence significative entre les deux groupes de traitement.

La conclusion

En ce qui concerne les patients atteints d’un cancer du rectum localement avancé, les profils de résultats distincts rapportés par les patients devraient, en fait, être utilisés pour éclairer le choix du traitement et partager la prise de décision entre le patient et l’équipe de soins.

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