crc-blog-5-9-2022

Survie globale associée au pembrolizumab (Keytruda) en comparaison avec la chimiothérapie dans les cas d’IMS élevé (MSI-H)/RMA (dMMR) du mCCR

keytruda

Mai 2022

L’essai KEYNOTE-177 est une étude pivotante pour le traitement du cancer colorectal ayant évalué l’efficacité et l’innocuité du pembrolizumab (Keytruda) (drogue immunothérapeutique) en tant que traitement de première intention (initial) comparativement à la chimiothérapie standard pour les patients atteints cancer colorectal métastatique (mCRC) démontrant une instabilité microsatellite élevée (IMS-E), de réparation inadéquate déficiente (RMA).

Le Keytruda entraine une survie sans progression significativement plus longue que la chimiothérapie comme traitement de première intention pour les cancers du mCCR avec IMS élevé (MSI-H)/RMA (dMMR). Ce avec moins d’effets secondaires reliés au traitement. Les résultats de cette étude a mené à l’approbation du pembrolizumab par l’organisme du Food and Drug Administration (FDA) et Santé Canada.

Survie sans progression (SSP) : la durée pendant et après le traitement d’une maladie, telle que le cancer, pendant laquelle un patient vit avec la maladie, mais que celle-ci ne s’aggrave pas (National Cancer Institute)

Dans le cadre du suivi à long terme de l’étude KEYNOTE-177, les chercheurs se sont penchés sur l’impact du Keytruda sur la survie globale des patients de cette cohorte de mCCR.

 Dans le cadre du suivi à long terme de l’étude KEYNOTE-177, les chercheurs ont tenu à comprendre l’impact du Keytruda sur la survie globale des patients de cette cohorte de mCCR.

Survie globale (SG): la durée à partir de la date du diagnostic ou du début du traitement d’une maladie, comme le cancer, pendant laquelle les patients diagnostiqués avec la maladie sont encore en vie.

L’étude

Entre février 2016 et février 2018, 307 patients ont été traités au hasard avec du pembrolizumab ou avec de la chimiothérapie. 60 % des patients sont passés de la chimiothérapie au pembrolizumab au cours de l’étude. En dernière analyse, la survie moyenne sans progression était de 16,5 mois pour le pembrolizumab comparativement à 8,2 mois avec la chimiothérapie.

Il n’a pas été démontré que le pembrolizumab est, en fait, plus efficace que la chimiothérapie pour la survie globale, car les résultats n’étaient pas statistiquement significatifs. 22 % des patients du groupe du pembrolizumab ont démontré des effets secondaires de grade 3 ou pire reliés au traitement comparativement à 66 % des patients du groupe traité par la chimiothérapie.

Le message à retenir:

L’analyse finale de l’étude a révélé que bien que le pembrolizumab ait démontré une activité antitumorale importante avec moins d’effets secondaires reliés au traitement comparativement à la chimiothérapie, il n’y avait pas de différence significative dans la survie globale entre les deux groupes de traitement. Ces résultats finaux de l’étude continuent de soutenir le fait que le pembrolizumab est efficace en tant que traitement de première intention chez les patients atteints de mCCR avec IMS élevé (MSI-H)/RMA (dMMR).

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