ASCO 2022
June 2022.
Key Updates from ASCO 2022
1. Immunotherapy treatment results in an “unprecedented” clinical complete response in 100% of first 14 patients with rectal cancer
In a study of patients with locally advanced mismatch repair-deficient (dMMR) rectal cancer, 6 months of treatment with the immunotherapy agent dostarlimab-gxly alone led to a clinical complete response (the absence of all detectable cancer) in 100% of the study’s first 14 patients. Currently, the standard treatment for locally advanced rectal cancer involves treatment with chemotherapy and radiation followed by surgery to remove the rectum. With the experimental treatment, none of the patients have had to undergo treatment with chemotherapy, radiation, or surgery, and there were no grade 3 or 4 adverse events experienced by the patients. By eliminating the need for standard therapies, patients are spared the significant risk of morbidities such as urinary, sexual, and defecatory dysfunction that are associated with these treatments.
Though the patients have been followed for an average of only 6.8 months, four patients have been followed for nearly 2 years, and only four have received less than 6 months of the required treatment. In dMMR rectal cancer, the use of PD-1 inhibitors like dostarlimab-gxly may be a potential treatment to replace some or even all the standard of care treatments currently in place to treat rectal cancer – chemotherapy, chemotherapy plus radiation, or chemotherapy, radiation and surgery. The researchers caution, however, that the study population is small and therefore these findings must be replicated in larger populations with longer follow-up before any definitive changes to the standard of care treatment can be made.
2. Use of ctDNA to identify need for adjuvant therapy in stage II colon cancer
Results from the phase II DYNAMIC trial demonstrated that adjuvant (post-operative) chemotherapy could be omitted for patients with stage II colon cancer who did not show detectable levels of circulating tumour DNA (ctDNA) in the blood without compromising recurrence-free survival. For patients with ctDNA present in the blood after surgery, the rate of cancer recurrence was low among those that did receive adjuvant chemotherapy, suggesting a survival benefit from the additional treatment with chemotherapy.
ctDNA is a tool that can detect minimal residual disease, or very small amounts of remaining cancer cells after surgery. This can be used to better predict a patient’s risk for disease recurrence and selection of specific patients who are most likely to benefit from additional adjuvant therapy.
The DYNAMIC study findings are encouraging because they show that with adjuvant therapy, ctDNA-positive patients can receive significant benefit from the additional chemotherapy. Next steps including a randomized trial assigning ctDNA-positive and ctDNA-negative patients to adjuvant treatment vs. no treatment, to provide more conclusive evidence of the impact or lack of impact in the two patient subsets.
3. Panitumumab plus mFOLFOX6 improves Overall Survival in left-sided RAS wild-type mCRC
Findings from the PARADIGM phase III study showed that the use of the targeted therapy panitumumab plus the chemotherapy regimen mFOLFOX6 (5-FU, folinic acid, oxaliplatin) significantly improved overall survival of patients with metastatic colorectal cancer (mCRC) tumours identified as RAS wild-type that originated on the left-side of the colon. Patients were randomly assigned to receive panitumumab plus mFOLFOX6, or bevacizumab plus mFOLFOX6. Patients who received panitumumab had an overall survival of 37.9 months vs 34.4 months for those who received bevacizumab, and experienced a 18% lower risk of death.
These findings highlight the important of early molecular profiling of tumours to select the optimal treatment option for patients at the right time. If a tumour is RAS wild-type and originates on the left-side of the colon, the study findings suggest that initial treatment with panitumumab plus mFOLFOX6 is superior to first-line treatment with bevacizumab plus mFOLFOX6.[:fr]
Juin 2022.
Les principales mises à jour provenant de la conférence ASCO 2022
1. Le traitement d’immunothérapie nous permet une réponse clinique complète « sans précédent » dans 100% des 14 premiers patients atteints de cancer colorectal »
Dans une étude portant sur des patients atteints d’un cancer rectal localement avancé déficient en réparation des mésappariements (dRM)(dMMR), 6 mois de traitement avec seul l’agent d’immunothérapie dostarlimab-gxly ont conduit à une réponse clinique complète (l’absence de tout le cancer détectable) chez 100% des 14 premiers patients de l’étude. À l’heure actuelle, le traitement standard du cancer du rectum localement avancé comprend un traitement par chimiothérapie et radiothérapie suivi d’une chirurgie pour enlever le rectum.
Avec le traitement expérimental, aucun des patients n’a dû subir de traitement de chimiothérapie, le rayonnement, ou de chirurgie. Aucun événement défavorable n’a été subi par les patients de la catégorie 3 ou 4. En éliminant le besoin de thérapies standard, les patients sont épargnés du risque significatif de morbidités telles que le dysfonctionnement urinaire, sexuel, et défécateur qui sont associés à ces traitements.
Bien que les patients aient été suivis pendant une moyenne de 6,8 mois seulement, quatre patients ont été suivis pendant presque 2 années, et seulement quatre ont reçu moins de 6 mois du traitement exigé. Dans le cas du cancer du rectum dRM, l’utilisation d’inhibiteurs pd-1 comme le dostarlimab-gxly peut être un traitement potentiel pour remplacer une partie ou même la totalité des traitements standard actuellement en place pour traiter le cancer du rectum – chimiothérapie, chimiothérapie plus radiothérapie, ou chimiothérapie, radiothérapie et chirurgie. Les chercheurs mettent toutefois en garde contre le fait que la population à l’étude est petite et que, par conséquent, ces résultats doivent être reproduits dans de plus grandes populations avec un suivi plus long avant que des changements définitifs puissent être apportés au traitement standard.
Toutefois, les chercheurs exigent de prendre en considération le fait que la population incluse dans l’étude est petite et que, par conséquent, ces résultats doivent être reproduits dans de plus grandes populations avec un suivi plus long avant que des changements définitifs puissent être apportés au traitement standard.
2. L’utilisation de l’ADNtc pour déterminer le besoin d’introduire une thérapie auxiliaire dans le traitement du cancer du côlon de stade II
Les résultats de l’essai DYNAMIC de phase II ont démontré que la chimiothérapie auxiliaire (postopératoire) pouvait être omise dans les cas de patients atteints d’un cancer du côlon de stade II n’ayant pas démontré de niveaux détectables d’ADN tumoral circulant (ADNtc) dans le sang sans compromettre la survie sans récidive.
Dans les cas de patients démontrant la présence d’ADNtc dans le sang après une chirurgie, le taux de récidive de cancer était bas parmi ceux qui ont reçu la chimiothérapie auxiliaire. Ceci suggère qu’il y a un avantage au niveau de la survie d’administrer un traitement additionnel avec la chimiothérapie.
L’ADNtc est un outil qui peut détecter une maladie résiduelle minimale ou de très petites quantités de cellules cancéreuses restantes après la chirurgie. Ceci peut être employé pour mieux prévoir le risque de récidive chez un patient et mieux procéder à la sélection des patients spécifiques qui sont les plus susceptibles de bénéficier du traitement auxiliaire supplémentaire.
Les résultats de l’étude DYNAMIC sont encourageants parce qu’ils démontrent qu’avec la thérapie auxiliaire, les patients positifs à l’ADNtc peuvent bénéficier de manière significative de la chimiothérapie supplémentaire. Les prochaines étapes, y compris un essai randomisé attribuant des patients positifs à l’ADNtc et négatifs à l’ADNtc à un traitement adjuvant par rapport à l’absence de traitement, afin de fournir des preuves plus concluantes de l’impact ou de l’absence d’impact dans les deux sous-ensembles de patients.
3. Le mélange de Panitumumab et de mFOLFOX6 améliore la survie globale chez les patients atteints de CCRm de type RAS gauche sauvage
Les résultats de l’étude de phase III PARADIGM ont démontré que l’utilisation du panitumumab de thérapie ciblée plus le régime de chimiothérapie mFOLFOX6 (5-FU, acide folinique, oxaliplatine) a amélioré de manière significative la survie globale des patients présentant un cancer colorectal métastatique (CRCm) tumeurs identifiées comme RAS sauvage-type qui a pris naissance sur le côté gauche du côlon.
Les patients ont été choisis au hasard pour recevoir du panitumumab plus du mFOLFOX6, ou du bévacizumab plus du mFOLFOX6. Les patients qui ont reçu du panitumumab avaient une survie globale de 37,9 mois comparativement à 34,4 mois pour ceux qui ont reçu du bévacizumab. Ils présentaient aussi un risque de décès inférieur de 18 %.
Ces résultats soulignent l’importance du profilage moléculaire précoce des tumeurs permettant de viser l’option de traitement optimale pour les patients au propice. Dans les cas de tumeurs de type RAS sauvage qui démarre sur le côté gauche du côlon, les résultats de l’étude suggèrent que le traitement initial avec le panitumumab plus le mFOLFOX6 est supérieur au traitement de première intention avec le bévacizumab plus mFOLFOX6.[:]