L’étude ATOMIC : l’ajout de l’atezolizumab à la chimiothérapie FOLFOX améliore significativement la survie sans maladie et réduit le risque de récidive dans le cancer du côlon de stade III
Une nouvelle étude, l’essai ATOMIC, a révélé que l’ajout de l’immunothérapie atezolizumab à la chimiothérapie standard (FOLFOX) améliore de manière significative les résultats chez les personnes atteintes d’un cancer du côlon de stade III présentant une déficience de la réparation des mésappariements de l’ADN (dMMR), un type de cancer qui représente environ 10 à 15 % des cancers colorectaux non métastatiques.
Principaux résultats
- Risque réduit de 50 % de récidive du cancer ou de décès lorsque l’atezolizumab est ajouté à la chimiothérapie, comparativement à la chimiothérapie seule.
- Survie sans maladie (DFS) à 3 ans :
- Avec atezolizumab + FOLFOX : 86,4 %
- Avec FOLFOX seul : 76,6 %
- Des bénéfices ont été observés dans tous les groupes d’âge, chez les deux sexes et pour toutes les caractéristiques tumorales.
- Les données sur la survie globale sont encore en cours de collecte.
Effets secondaires
- Une augmentation des effets secondaires de grade élevé a été observée avec le traitement combiné, notamment :
- Fatigue
- Nausées
- Perte d’appétit
- Diminution de globules blancs
- Ces effets secondaires étaient généralement gérables et conforme à ce que l’on s’attend à voir avec l’immunothérapie et la chimiothérapie.
Pourquoi c’est important ?
- Il s’agit de la première grande étude démontrant que l’ajout d’une immunothérapie après une intervention chirurgicale peut aider à prévenir une récidive (du cancer du côlon) chez les patient.e.s atteint.e.s de tumeurs dMMR.
- Les experts estiment que cette approche pourrait bientôt devenir le nouveau standard des soins pour ce groupe.
- Les résultats sont particulièrement importants pour les personnes atteintes du syndrome de Lynch et celles ayant un cancer du côlon sporadique dMMR.
