UNE DEUXIÈME CHANCE ET DE NOUVELLES PRIORITÉS
LA VIE EN RÉMISSION
La rémission correspond à la diminution ou à la disparition des signes et des symptômes du cancer, même si ce dernier peut toujours être présent dans l’organisme. La vie en rémission peut être à la fois une source de soulagement et d’inquiétude : on peut se sentir soulagé de la disparition de la tumeur, mais craindre qu’elle réapparaisse. Il est important pour vous de composer avec les changements dans votre façon d’envisager votre vie, vos relations et vous-même. Même si vous espérez que la maladie demeure en rémission, il est essentiel de garder à l’esprit qu’elle pourrait récidiver. Prenez le temps de prendre soin de votre santé et suivez les recommandations de votre médecin en ce qui concerne les visites de suivi.
SI LE CANCER RÉAPPARAÎT
Si vous connaissez une récidive, vous pourriez ressentir une détresse psychologique encore plus vive que lorsque vous avez reçu votre diagnostic, car vous aviez espéré et cru que votre cancer était guéri. Toutefois, il pourrait vous être plus facile de composer avec la maladie la deuxième fois : vous savez déjà à quoi vous attendre, comment obtenir du soutien et comment prendre en charge votre cancer. N’oubliez pas que si le traitement de votre cancer s’est avéré une réussite une première fois, il pourrait l’être à nouveau. Allez chercher tout le soutien dont vous avez besoin pour vous aider à passer au travers d’une récidive.
CINQ FAÇONS DE RESTER EN SANTÉ
Pour la plupart des gens, l’âge et l’alimentation – plutôt que les gènes – sont les facteurs qui contribuent au développement d’un cancer colorectal. Vous ne pouvez rien contre votre âge et vos antécédents familiaux de la maladie. Par contre, vous pouvez modifier certains des facteurs de risque qui sont liés au mode de vie. Des études indiquent que certaines décisions associées au mode de vie, comme l’usage du tabac, l’alimentation et la consommation d’alcool, augmentent les facteurs de risque du cancer colorectal.
Consommation d’alcool: L’alcool peut accroître votre risque. Les personnes qui ne consomment pas d’alcool présentent des taux moindres de cancer colorectal. Même si on croit que la consommation d’alcool en petites quantités permet de réduire le risque de souffrir de certains types de maladies cardiovasculaires, il semble que l’alcool, surtout lorsqu’il est consommé en grandes quantités, peut contribuer à accroître l’incidence du cancer colorectal
Poids: La surcharge pondérale (surtout l’excès de graisses à la taille plutôt qu’aux hanches ou aux cuisses) accroît le risque de cancer, surtout chez les hommes.
Activité physique: Le manque d’activité physique a été associé à un taux accru de cancer colorectal et peut, bien évidemment, mener à une prise de poids. Les personnes qui menaient une vie active avant de recevoir un diagnostic de cancer colorectal semblent mieux traverser le processus thérapeutique. Celles qui font régulièrement de l’activité physique après avoir reçu un diagnostic de cancer colorectal obtiennent également souvent de meilleurs résultats.
Usage du tabac: L’usage important et de longue durée du tabac peut également accroître votre risque de cancer colorectal. Des études indiquent que les fumeurs sont deux à trois fois plus susceptibles de présenter des polypes colorectaux.
Alimentation: Vos habitudes alimentaires peuvent influer sur votre risque de développer un cancer colorectal. De nombreuses recherches ont été menées, mais il reste tout de même beaucoup de questions sans réponse. Il semble y avoir un lien entre la consommation de certains aliments et le risque de développer un cancer colorectal, mais les études à ce sujet se contredisent.
Matières grasses: Des études ont démontré que les aliments à haute teneur en matières grasses (les aliments frits, la viande rouge et la malbouffe comme les croustilles et d’autres collations emballées) peuvent accroître votre risque de cancer colorectal. Les aliments à faible teneur en matières grasses vous aideront à conserver un poids santé qui, à son tour, réduira votre risque de cancer colorectal.
Fibres: Certaines études suggèrent qu’un apport élevé en fibres peut avoir un effet protecteur sur le fonctionnement du côlon. De nombreuses recherches ont évalué les bienfaits des fibres dans la réduction du risque de cancer colorectal. Les fibres s’obtiennent en consommant beaucoup de légumes, de fruits, de grains entiers et de légumineuses (haricots, lentilles, noix).
Fruits et légumes: La consommation d’au moins un légume ou un fruit par repas et par collation peut contribuer à vous protéger contre ce cancer et de nombreuses autres maladies. Votre risque pourrait être plus important si vous ne consommez pas suffisamment de fruits et de légumes.
Consommation de viande: Plusieurs études ont démontré que la consommation de grandes quantités de viande rouge ou de viande transformée joue un rôle dans le développement du cancer colorectal. La cuisson de la viande à haute température (en friture ou au barbecue) peut transformer des substances inoffensives présentes dans la viande en agents cancérigènes (qui causent le cancer).
SOUTIEN AFFECTIF
Les personnes qui ont vécu des expériences comparables peuvent souvent offrir du soutien. Demandez à votre oncologue, à votre infirmière ou à votre travailleur social en oncologie des renseignements au sujet des groupes de soutien dans votre région. Cancer colorectal Canada (CCC) coordonne également des groupes de soutien dans plusieurs communautés partout au Canada afin d’aider les patients et leurs aidants tout au long de leur parcours avec le cancer.
Dernière mise à jour: Juillet 2021